shelyanne Co-fondatrice
Nombre de messages : 1793 Localisation : france Emploi/loisirs : chef d'entreprise/ma famille,la déco,le net Date d'inscription : 28/09/2007
| Sujet: L’IVG en chiffres Ven 28 Sep - 20:19 | |
| L’IVG en chiffres
Les grossesses non prévues sont loin d’être une éventualité rare. En moyenne, chaque femme en France y serait confrontée une fois au cours de sa vie et une sur deux aurait recours à une IVG*.
Globalement, le chiffre des interruptions volontaires de grossesse est relativement stable depuis le début des années 1980.
Une IVG pour trois naissances Le nombre d’IVG se situe aux alentours de 200 000 chaque année, soit près d’une IVG pour trois naissances (725 000 naissances en 1977, selon les statistiques de l’état civil). Près de la moitié (46 %) des femmes qui ont eu une IVG en 1996 avait entre 20 et 30 ans ; 35 % avaient entre 30 et 40 ans et 11 % moins de 20 ans ; 4 % avaient moins de 18 ans (données du Ministère de l’emploi et de la solidarité). C’est aux âges extrêmes que la fréquence des avortements par rapport à celle des grossesses est la plus élevée. Après 40 ans, une grossesse sur deux se terminent par une IVG. A l’autre extrême, on dénombrait, en 1996, 6 709 avortements chez des moins de 18 ans, pour 2 653 accouchements.
La majorité des IVG a lieu avant la 8ème semaine
La moitié des femmes qui ont recours à l’avortement vivent en couple et pour les trois quarts il s’agit d’un premier avortement. Seules 5 % en ont déjà eu deux ou plus. Trois IVG sur quatre sont réalisées tôt, avant la huitième semaine et 19 % avant la cinquième semaine. La majorité se font par aspiration, le plus souvent sous anesthésie générale. Mais la part des avortements médicamenteux (RU 486), très précoce, augmente légèrement. Elle atteignait 20 % des cas en 1997.
De fortes inégalités régionales Près de la moitié des 857 services de gynéco-obstétrique ne font pratiquement pas d’avortements. A l’inverse, vingt services réalisent à eux seuls un cinquième des IVG, d’où des inégalités régionales et des difficultés d’accès aux consultations d’IVG, qui explique sans doute en partie pourquoi chaque année 5 000 femmes vont avorter à l’étranger parce qu’elles ont dépassé le délai légal d’IVG.
L’IVG en Europe L’allongement de deux semaines du délai légal de recours à une IVG permet à la France de disposer de dispositions équivalentes à celles de la Belgique, de l’Allemagne ou de l’Autriche | |
|