shelyanne Co-fondatrice
Nombre de messages : 1793 Localisation : france Emploi/loisirs : chef d'entreprise/ma famille,la déco,le net Date d'inscription : 28/09/2007
| Sujet: Désir d’enfant : en parler Ven 28 Sep - 20:13 | |
| Désir d’enfant : en parler
Vous voyez des bébés partout. A croire que le baby boom, ça se passe dans votre quartier. Du coup, ça vous donne aussi des idées. Faire un bébé avec votre Jules… Pourquoi pas ! Vous voilà en train de rêver, lui et vous, main dans la main en train d’acquérir une poussette, un lit d’enfant et autres grenouillères… Lui en parler devient tout d’un coup urgent.
Votre objectif ? Un bébé ! Comment lui dire que voulez qu'il soit le père de vos enfants ? Le point pour aborder le sujet, voire le rallier à votre projet.
Tourner la langue 7 fois dans sa bouche Avant de désigner son Jules, comme le futur père de ses enfants, on fait le point. « Cerner ces motivations est plus que nécessaire » prévient Sylvie Tenenbaum, psychothérapeute de couple. D’une part, devenir mère ne se fait pas sur un coup de tête. C’est une véritable aventure intérieure qui demande réflexion. D’autre part, le désir d’enfant projette le couple dans la durée et implique un changement radical de mode de vie. « L’amour que l’on porte à son conjoint, le désir de construire ensemble reste sans doute la meilleure motivation », affirme Sylvie Tenenbaum. Avec à la clé, la volonté de laisser le futur père occuper pleinement sa place.
Vérifiez tout de même que vous vous n’êtes pas tentées de voir dans votre partenaire un simple géniteur. Ou bien que vous ne vous imaginez pas, à tort, qu’un enfant va « redonner du souffle » à votre couple si vous traversez un moment difficile. Des évidences, souvent battues en brèche, mais plus courantes qu’il n’y paraît.
Essayez d’être simple « Chéri, j’ai un truc à te dire… Je suis peut-être enceinte ». Dans le livre tiré de son blog, Fabrice Florent raconte son épopée de papa, à partir de ce moment… dont la décision lui a visiblement échappé. Les spécialistes sont formels : « Laissez de la place au père ! » Le laisser s’investir dès la conception va l’aider à endosser cette nouvelle fonction de la paternité. L’inclure dans ce projet dès le départ peut se faire dans la simplicité.
« Choisissez un moment où vous êtes tous les deux en contact avec les sentiments que vous avez l’un pour l’autre » suggère Sylvie Tenenbaum. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise attitude, bien sûr. L’essentiel est de rester soi-même. Vous pouvez lui en parler devant une boutique pour bébé, ou vous précipiter vers lui avec un coussin sous votre robe, telle Charlotte Gainsbourg dans « ma femme est une actrice ». A chacune son style. « Faites-vous plaisir, c’est censé être un moment joyeux » !
Toutefois mieux vaut éviter certaines maladresses. Vous pourriez être tentée de répondre aux sempiternelles remarques de votre belle-mère sur vos projets d’enfants, en vous tournant vers votre Jules d’un air complice, « Justement on y pensait ». Quand il n'y pense pas du tout, c'est le fiasco assuré… Pire encore, lors de votre énième dispute depuis le début du mois, vous êtes à deux doigts de lui lancer en même temps que l’éponge de la vaisselle « quand je pense que je rêvais d’un enfant avec toi ! » Inutile de vous dire que pour rencontrer son adhésion, voire son enthousiasme, ce n’est pas forcément la bonne méthode.
Aborder ses peurs Derrière le bonheur de concevoir un enfant… Les peurs ! Celles de ne pas y arriver, d’accoucher, du corps qui change ! Même si la tentation est grande de tout partager, ce n’est pas forcément une bonne idée. D’une part, « Un homme ne comprend pas toujours comment vous vivez les choses de l'intérieur, » prévient Sylvie Tenenbaum. Tout ce qui est de l’ordre du physiologique peut lui échapper. D’autre part, la venue d’un enfant réveille également des peurs chez le futur père… « A commencer par celle de ne plus être l’amant de sa femme » poursuit la psychothérapeute. En clair, tant que bébé n’est pas encore "annoncé", abordez plutôt les côtés positifs de la maternité. Comme un plus, côté libido, par exemple. “Pendant ma grossesse, mon corps s’était arrondi, et j’avais pris des seins, moi qui en avais peu. Je me suis sentie très désirable” se rappelle Christine.Ou combien vous êtes sûre qu’il fera un merveilleux papa. Vous aurez bien le temps de faire face aux petits maux et grandes interrogations que soulève la grossesse, au fur et à mesure qu’ils se présentent. | |
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