Les différents modes de contraception

Les différents modes de contraception

Il existe plusieurs moyens de contraception, dont certains sont plus adaptés que d'autres à chaque personne. Avant tout, consultez un spécialiste

Grand amour ou relation d'un soir ? Aujourd'hui, les rapports sexuels ne s'envisagent plus sans moyen de contraception. Evitez les bonnes vieilles méthodes de grand-mère, le"retrait" ou le "lavage" après les rapports. C'est peu agréable et surtout très risqué ! Synonyme de liberté et de responsabilité, la contraception concerne aussi bien l'homme que la femme, et permet de choisir le moment où on a un enfant. et n'oubliez pas : chacun peut refuser tout rapport sexuel sans préservatif.

La pilule Le plus efficace des moyens de contraception. La pilule empêche l'ovulation et donc une fécondation de l'ovule. Sûre à 99,99% ! Encore faut-il la prendre chaque jour, à heure régulière, jusqu'à la fin de la plaquette (21 comprimés) et ne pas l'oublier ! Ensuite, arrêtez le traitement durant 7 jours avant d'entamer une nouvelle plaquette. Pendant cette période, vous restez protégée. Pour prendre la pilule, vous devez consulter un médecin généraliste ou un gynécologue. Après bilan sanguin, celui-ci vous prescrira la mieux adaptée à votre cas : pilule normo-dosée, mini-dosée et micro-dosée. Demandez une pilule remboursée par la Sécu. Tous les 6 mois, vous devez pratiquer un examen complet (frottis vaginal, etc.) pour renouveler la prescription. Attention : pilule et cigarette ne font pas bon ménage, le mélange favorisant à terme les maladies cardio-vasculaires. De même, certains traitements diminuent l'efficacité de la pilule : parlez-en au médecin ! Vous l'arrêtez ? Vous oubliez de la prendre ? Dans ce cas, sachez qu'une grossesse est immédiatement possible

La pilule du lendemain Un oubli (oops !) ou un accident (le préservatif a éclaté) arrive parfois. La pilule du lendemain est un moyen occasionnel de rattraper une bourde. Pour éviter une grossesse non désirée, vous devez au plus vite, et au maximum dans les 72 h consulter un médecin (ou l'infirmière du lycée) qui prescrira la pilule dite "du lendemain". Celle-ci est aussi vendue en pharmacie.

Le préservatif Préserve à la fois des maladies sexuellement transmissibles (Sida, Hépatite B...) et de mettre sa copine enceinte. En avoir quelques uns sur soi est toujours utile. S'en servir est souvent indispensable. Pas facile à enfiler, pas toujours agréable comme sensation, mais pour détendre l'atmosphère (tu débandes chéri ? !) on peut jouer avec ou en acheter à la vanille.

Les spermicides Ovules, crèmes, gelées, unidoses, éponges... quelle que soit leur forme, leur utilisation est simple mais nécessite un strict respect du mode d'emploi. Employés seuls, leur efficacité est cependant limitée. C'est pourquoi il est vivement conseillé de les utiliser associés à un préservatif. Ils sont en vente libre dans les pharmacies mais ne sont pas remboursés par la Sécu.

Le diaphragme Coupelle en caoutchouc qui se place, avant le rapport sexuel, dans le vagin, sur le col de l'utérus et qui empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l'utérus. C'est efficace si vous l'utilisez avec une crème spermicide et si vous le gardez au moins 8 heures après le dernier rapport sexuel. Le diaphragme est prescrit par un médecin qui détermine la taille appropriée et qui vous en explique l'utilisation. Contrairement à la rumeur, le diaphragme ne protège ni du Sida, ni des MST. Remboursé par la Sécu.

Le stérilet Petit objet en plastique souple entouré d'une spirale de cuivre renforçant son action contraceptive. Posé par un gynécologue dans la cavité utérine, pour une durée pouvant aller jusqu'à 4 ans, il nécessite un suivi médical régulier. Son efficacité est très proche de celle de la pilule, mais certains traitements anti-inflammatoires peuvent la diminuer. Il y a peu de chances qu'on vous le prescrive, car il est déconseillé aux jeunes femmes qui n'ont pas encore eu d'enfant. Il peut en effet favoriser les infections génitales. Partiellement remboursé par la Sécurité sociale
Contraception chirurgicale ou stérilisation
La contraception chirurgicale est encore appelée stérilisation.
Elle consiste en une ligature des trompes (voir anatomie femme), ou dans la pose de clips sur les trompes, afin d'éviter la rencontre entre l'ovule et les spermatozoïdes. Cette technique nécessite une coelioscopie, qui est un acte chirurgical.
Un nouvelle technique consiste à introduire dans les trompes, par les voies naturelles, un corps étranger afin de déclencher une réaction inflammatoire qui provoquera l'accolement des paroies des trompes, empêchant ainsi la rencontre entre ovule spermatozoïdes.
Toutes ces techniques doivent être considérées, en fait, comme des stérilisations, car elles sont souvent irréversibles sans un acte chirurgical de reconstruction de la trompe, acte délicat, et pas toujours efficace.

Autres méthodes de contraception Les autres méthodes de contraception sont très peu fiables. Elles ont pour finalité d'essayer de prévoir la date de l'ovulation afin de déconseiller les rapports sexuels durant cette période de fécondité de la femme. Le risque d'échec de ces méthodes est élevé, de l'ordre de 10% .
Ce sont :
- Méthode des températures, dite méthode Ogino, ou une de ses variantes.
- Les réactifs chimiques, qui étudient les caractéristiques de la glaire cervical, afin d'indiquer, approximativement, la date de l'ovulation. La glaire cervicale a, en effet, des caractéristiques physiques et chimiques particulières, en période d'ovulation.