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 Infertilité : affronter l'échec

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shelyanne
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shelyanne


Féminin Nombre de messages : 1793
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MessageSujet: Infertilité : affronter l'échec   Infertilité : affronter l'échec EmptyVen 28 Sep - 23:17

Infertilité : affronter l'échec

De nombreux cas d'infertilité peuvent être traités à l'aide de thérapies classiques, médicamenteuses ou chirurgicales. Si les taux de réussite sont en constante augmentation, il arrive toutefois que le traitement ne réussisse pas. Renoncer est alors très difficile.

Actuellement, tout semble possible ou presque ! Que l'infertilité soit masculine ou féminine, on peut dans de nombreux cas la traiter. Néanmoins, les techniques de fécondation ne marchent pas à coup sûr, loin de là. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon l'INSERM le taux de naissance varie de 20 % pour la FIV à 23 % pour l'ICSI, soit à peu près 78 % d'insuccès. Or ces informations ne sont pas toujours bien relayées. "On nous parle de technique, et on ne nous prépare pas aux échecs", se plaint Anna, 35 ans. Alors que s'y préparer, justement, fait aussi partie du parcours.

Le deuil : une affaire individuelle

"Si l'infertilité, en soi, bouscule fortement l'équilibre du couple et de chaque partenaire, l'annonce de la fin des traitements est un temps encore plus particulier qu'il ne faut pas négliger" précise Violaine Beau-Masson, psychologue au C.H.U. de Toulouse. Le deuil de la maternité biologique est un état psychologique, très pénible. Il est lié à la fois à la perte de la capacité à engendrer et d'un projet familial. Cette réalité va imposer le renoncement à l'enfant espéré. "L'expression faire son deuil est souvent galvaudée, et loin d'être simple", précise la psychologue. C'est un processus psychique, non conscient, qui ne se prescrit pas et ne se décide pas. Le deuil de la fertilité peut se faire ou pas, ou de manière incomplète, quoi qu'il en soit, il implique forcément une durée. C'est une affaire qui se joue de manière totalement individuelle, c'est-à-dire que le temps en sera différent pour chacun, y compris au sein du couple.

Tout dépend évidemment de ce que recouvre le projet d'enfant

Pour certaines, l'enfant fait partie d'un idéal de vie, une famille à créer. Pour d'autres, c'est un besoin ! Si elles n'ont pas d'enfants, la vie ne vaut pas d'être vécue. "Je veux être maman, c'est viscéral" confie Sarah, 28 ans. Sans enfant, ma vie n'a pas d'intérêt, ma féminité est atteinte, blessée. "Je ne suis pas sûre d'être une vraie femme". La personne qui est dans cette situation va sans doute vivre l'échec, très difficilement. "Quand la grossesse représente le triomphe de la féminité, renoncer à cet accomplissement est sans aucun doute très difficile", confirme Marie Haddou, psychologue clinicienne. Ces femmes peuvent alors rencontrer un profond sentiment de manque, d'infériorité, se sentir incomplète, comme si on leur avait pris ou volé leur fécondité.

Beaucoup d'éléments éminemment variables vont donc rentrer en ligne de compte par rapport à ce deuil. La personnalité, la structure psychique, l'histoire antérieure, la qualité de la relation du couple, ce que représente l'enfant pour chacun… le soutien ou non de l'entourage. Ce sera différent pour les couples dont les dernières années de vie se sont un peu rétrécies, et pour cause, autour des différents évènements liés à l'AMP et pour ceux qui ont pu garder leurs centres d'intérêt dans la vie.

Une phase de dépression est possible. Pour certaines, la phase de deuil peut s'assimiler à une dépression parfois avec perte d'énergie, ou désintérêt par rapport à ce qui était auparavant motivant. "Vous pouvez vous sentir fatiguée, irritable et bien sûr être tentée de vous replier sur vous-même" souligne Marie Haddou. C'est normal, mais pas fatal. Il y a, encore une fois, des degrés et des nuances tellement importantes.
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shelyanne
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MessageSujet: affronter l'échec (suite)   Infertilité : affronter l'échec EmptyVen 28 Sep - 23:19

S'y préparer pour amortir le choc

"Un échec ne se prépare pas, à proprement parler", nuance Violaine Beau-Masson. En revanche, il est souvent bénéfique pour le couple, de pouvoir en parler par anticipation, avant de commencer et en cours de traitement. Ca permet d'évoquer les différents "petits" échecs souvent inhérents aux traitements, et d'intégrer, bon gré mal gré, les nombreux renoncements : renoncer au bébé fait sous la couette, à la fertilité naturelle que l'on croyait avoir, et à l'acceptation de l'aide médicale. Alors, le poids de l'échec "ultime", même s'il reste particulier et très douloureux, peut être moins écrasant.

En principe, il existe dans les centres d'AMP, des unités psychologiques spécialisées. "N'hésitez pas à faire partie d'un groupe de parole dans des associations, et à partager avec des couples qui sont dans le même cas que vous. C'est souvent très rassurant, on se sent moins isolé" soutient Marie Haddou.

S'ouvrir à d'autres possibles

Choisir ensuite une procédure d'adoption, peut être une façon positive de renoncer. "C'est une manière de matérialiser le renoncement à la filiation biologique, mais pas à l'enfant" explique Marie Haddou. Il arrive que certaines femmes se reportent sur une petite nièce ou bien sur d'autres activités. Mais si vous avez récupéré une certaine énergie, se mobiliser en vue d'adopter peut se révéler tout à fait constructif. N'oublions pas toutefois que la démarche est souvent longue et complexe. Là encore, pas de précipitation !
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